Tout
ce que je dirai, je le dirai en tant qu’homme, évidemment. Je le dirai ni pour
faire plaisir ni par complaisance. Il peut être retenu contre moi, j’en suis
conscient. Je le dirai en prenant ce risque et en toute connaissance de cause.
Allez, je me lance.
1. La Journée de la femme devrait être supprimée du calendrier. Elle ne sert à rien, à part donner bonne conscience aux hommes. Je la trouve même particulièrement insultante pour les femmes, mais après tout, je ne suis qu’un homme.
2. Avant d’évoquer les droits sociaux et politiques, nos sociétés, notamment libanaise, doivent affirmer le droit de la femme au respect absolu de son intégrité physique. Nul homme ne peut avoir de l'autorité sur une femme physiquement, ni un père, ni un frère, encore moins un cousin ou un mari, n'en parlons pas du législateur ou d’un inconnu, quel que soit la raison avancée, celle invoquant « l'honneur » dans nos contrées lointaines étant particulièrement abjecte. A propos, la violence conjugale ne relève absolument pas des « affaires familiales » comme l'ont fait entendre certains membres libanais du « Front des soutanes unies ». Ce front imaginaire, créé par BB himself, regroupe les chefs religieux des 18 communautés libanaises, qui malgré les disputes fratricides se retrouvent souvent et soudainement unis contre certaines nœuds politiques (comme le mariage civil par exemple). En tout cas, toute atteinte à l’intégrité physique doit être sévèrement condamnée par la loi libanaise.
3. Après le droit à l'intégrité physique, la femme a le droit de disposer librement de son corps. Dans cette optique, la femme peut décider, librement en son âme et conscience, d'opter pour une contraception, autre que le « coitus interruptus », et pour l'avortement, si elle juge que celui-ci est nécessaire. Nul, personne ou religion, n'a le droit d'influencer les décisions concernant son corps.
4. Au-delà du droit à l'intégrité physique, la femme a le droit au respect de sa vie intime. Faire l’amour n’est pas un devoir conjugal, encore moins pour procréer. Même si cela parait incongru pour certains esprits conservateurs, le « viol » existe au sein d’un couple marié. Rien, ni personne, ne doit obliger la femme à choisir de jouer des premiers rôles de simulation à la When Harry Met Sally, ou de prostitution à la Pretty Woman. La position du missionnaire n’est pas forcément la meilleure, ni celle de Basic Instinct d’ailleurs. Le Kâmasûtra est comme le mode d’emploi d’un réfrigérateur, on s’en passe allégrement. Il y a d’autres options pour la femme, fort heureusement, comme celle d’être elle-même et d’inviter son homme à s’occuper aussi de ses désirs, le plus simplement au monde, dans la joie et la bonne humeur, avec plaisir et amour, et en toute harmonie.
5. Afin de se débarrasser de l’esprit machiste de certains hommes, il faudrait commencer par libérer les esprits de certaines femmes de l’engouement pour les pratiques machistes justement ! Tiens par exemple, une femme libanaise peut inviter un homme au restaurant, ce n’est pas un affront. Elle peut tenir la porte à l’homme qui la suit, ce n’est pas dégradant, et ça épargnerait son nez. Avis général à diffuser massivement !
6. Ce ne sont pas uniquement les hommes qui entravent la parité hommes-femmes, mais c’est aussi certains magazines féminins ! Il n’y a qu’à les feuilleter, pour s’en convaincre, ils entretiennent tous les « clichés machistes » sur les femmes. Il ne suffit pas de parler du dernier roman de Marc Lévy pour gommer toutes les niaiseries débitées au fil des numéros.
7. Rien ne justifie les inégalités aux niveaux social et politique. Une femme gagne moins qu’un homme, pour le même travail, toutes choses égales par ailleurs, même en France (-10%). Cette pratique doit être sanctionnée plus sévèrement par la loi. Au niveau politique, c’est un désastre. Le sex ratio (nombre d’hommes / nombre de femmes) est de 124/4 au Parlement libanais, 30/0 au gouvernement libanais, alors qu’il est de 105/100 à la naissance et 95/100 entre 15 et 64 ans pour les libanais en « âge de députation ». Cherchez l'erreur! Dans l’état actuel de l’évolution des mentalités libanaises, il est impératif d’imposer des quotas au niveau des candidatures aux partis politiques libanais, aussi bien pour les élections nationales que pour les élections locales.
8. Désolé, mais je ne pense pas que le monde serait dans un meilleur état s’il était dominé par les femmes, avec moins d’inégalités et de guerres, plus de fraternité et de prospérité. Ce sont de plaisantes spéculations. Je crois, c’est un avis subjectif, personnel et masculin, il ne serait pas forcément meilleur, ni pire d’ailleurs, il serait juste différent. Ceci étant, je ne suis absolument pas contre d'essayer quand même cette juste différence.
9. Je jure, croix de bois, croix de fer, si je mens, je vais en enfer, je n’ai rien de personnel contre Michel Aoun, mais de grâce j’implore les influents, les sages et les éminences grises du Courant patriotique libre, d’en dire un mot au général, pitié, qu’il congédie la députée du Kesrouane, Gilberte Zouein, qui brille depuis des lustres par son mutisme, et qu’il lui trouve une remplaçante. Je lui serais infiniment reconnaissant ! Je jure sur la tête à claques du minus-présentateur-conservateur Joe Maalouf, wou ana 7orr, de m’abstenir de critiquer son mouvement politique dans mes dix prochains articles !
10. « This is a man's world, this is a man's world; but it wouldn't be nothing, nothing, without a woman or a girl » (« C'est un monde d'hommes, c'est un monde d'hommes ; mais il ne serait rien, rien, sans une femme ou une fille »). Et c'est vrai ! It's A Man’s Man's Man's World, James Brown (1966).
1. La Journée de la femme devrait être supprimée du calendrier. Elle ne sert à rien, à part donner bonne conscience aux hommes. Je la trouve même particulièrement insultante pour les femmes, mais après tout, je ne suis qu’un homme.
2. Avant d’évoquer les droits sociaux et politiques, nos sociétés, notamment libanaise, doivent affirmer le droit de la femme au respect absolu de son intégrité physique. Nul homme ne peut avoir de l'autorité sur une femme physiquement, ni un père, ni un frère, encore moins un cousin ou un mari, n'en parlons pas du législateur ou d’un inconnu, quel que soit la raison avancée, celle invoquant « l'honneur » dans nos contrées lointaines étant particulièrement abjecte. A propos, la violence conjugale ne relève absolument pas des « affaires familiales » comme l'ont fait entendre certains membres libanais du « Front des soutanes unies ». Ce front imaginaire, créé par BB himself, regroupe les chefs religieux des 18 communautés libanaises, qui malgré les disputes fratricides se retrouvent souvent et soudainement unis contre certaines nœuds politiques (comme le mariage civil par exemple). En tout cas, toute atteinte à l’intégrité physique doit être sévèrement condamnée par la loi libanaise.
3. Après le droit à l'intégrité physique, la femme a le droit de disposer librement de son corps. Dans cette optique, la femme peut décider, librement en son âme et conscience, d'opter pour une contraception, autre que le « coitus interruptus », et pour l'avortement, si elle juge que celui-ci est nécessaire. Nul, personne ou religion, n'a le droit d'influencer les décisions concernant son corps.
4. Au-delà du droit à l'intégrité physique, la femme a le droit au respect de sa vie intime. Faire l’amour n’est pas un devoir conjugal, encore moins pour procréer. Même si cela parait incongru pour certains esprits conservateurs, le « viol » existe au sein d’un couple marié. Rien, ni personne, ne doit obliger la femme à choisir de jouer des premiers rôles de simulation à la When Harry Met Sally, ou de prostitution à la Pretty Woman. La position du missionnaire n’est pas forcément la meilleure, ni celle de Basic Instinct d’ailleurs. Le Kâmasûtra est comme le mode d’emploi d’un réfrigérateur, on s’en passe allégrement. Il y a d’autres options pour la femme, fort heureusement, comme celle d’être elle-même et d’inviter son homme à s’occuper aussi de ses désirs, le plus simplement au monde, dans la joie et la bonne humeur, avec plaisir et amour, et en toute harmonie.
5. Afin de se débarrasser de l’esprit machiste de certains hommes, il faudrait commencer par libérer les esprits de certaines femmes de l’engouement pour les pratiques machistes justement ! Tiens par exemple, une femme libanaise peut inviter un homme au restaurant, ce n’est pas un affront. Elle peut tenir la porte à l’homme qui la suit, ce n’est pas dégradant, et ça épargnerait son nez. Avis général à diffuser massivement !
6. Ce ne sont pas uniquement les hommes qui entravent la parité hommes-femmes, mais c’est aussi certains magazines féminins ! Il n’y a qu’à les feuilleter, pour s’en convaincre, ils entretiennent tous les « clichés machistes » sur les femmes. Il ne suffit pas de parler du dernier roman de Marc Lévy pour gommer toutes les niaiseries débitées au fil des numéros.
7. Rien ne justifie les inégalités aux niveaux social et politique. Une femme gagne moins qu’un homme, pour le même travail, toutes choses égales par ailleurs, même en France (-10%). Cette pratique doit être sanctionnée plus sévèrement par la loi. Au niveau politique, c’est un désastre. Le sex ratio (nombre d’hommes / nombre de femmes) est de 124/4 au Parlement libanais, 30/0 au gouvernement libanais, alors qu’il est de 105/100 à la naissance et 95/100 entre 15 et 64 ans pour les libanais en « âge de députation ». Cherchez l'erreur! Dans l’état actuel de l’évolution des mentalités libanaises, il est impératif d’imposer des quotas au niveau des candidatures aux partis politiques libanais, aussi bien pour les élections nationales que pour les élections locales.
8. Désolé, mais je ne pense pas que le monde serait dans un meilleur état s’il était dominé par les femmes, avec moins d’inégalités et de guerres, plus de fraternité et de prospérité. Ce sont de plaisantes spéculations. Je crois, c’est un avis subjectif, personnel et masculin, il ne serait pas forcément meilleur, ni pire d’ailleurs, il serait juste différent. Ceci étant, je ne suis absolument pas contre d'essayer quand même cette juste différence.
9. Je jure, croix de bois, croix de fer, si je mens, je vais en enfer, je n’ai rien de personnel contre Michel Aoun, mais de grâce j’implore les influents, les sages et les éminences grises du Courant patriotique libre, d’en dire un mot au général, pitié, qu’il congédie la députée du Kesrouane, Gilberte Zouein, qui brille depuis des lustres par son mutisme, et qu’il lui trouve une remplaçante. Je lui serais infiniment reconnaissant ! Je jure sur la tête à claques du minus-présentateur-conservateur Joe Maalouf, wou ana 7orr, de m’abstenir de critiquer son mouvement politique dans mes dix prochains articles !
10. « This is a man's world, this is a man's world; but it wouldn't be nothing, nothing, without a woman or a girl » (« C'est un monde d'hommes, c'est un monde d'hommes ; mais il ne serait rien, rien, sans une femme ou une fille »). Et c'est vrai ! It's A Man’s Man's Man's World, James Brown (1966).